Origines du projet

Né de la rencontre entre une étudiante bordelaise et l'association Chêneet baobabs, le projet d'un concours et d'une résidence internationale de sculpteurs, à l'occasion de la commémoration du centenaire de la naissance du poète Léopold Sedar Senghor s'est concrétisé depuis quelques mois !

Notre objectif est de favoriser le dialogue, à la fois entre différentes attitudes artistiques (littérature et arts plastiques), mais aussi entre cultures (artistes de nationalité différente). C'est pourquoi nous avons imaginé la rencontre de plasticiens ayant des pratiques similaires mais évoluant dans des contextes différents. Le thème de Léopold Sédar Senghor, et le Sénégal s'imposaient d'emblée, compte tenu des buts du projet et du moment choisi.

Le partenariat avec Chênes et Baobabs.

Les objectifs de De toutes manières et de Chênes et Baobabs nous sont d'emblée apparus en adéquation, à la fois du point de vue des valeurs fondatrices, celles de générosité et de solidarité, mais aussi du point de vue de la dimension culturelle.

Après discussion du projet qui a enthousiasmé les deux associations, un partenariat est alors apparu indispensable afin de mutualiser nos connaissances et nos énergies. Nous avons ainsi bénéficié de l'expérience de terrain des membres de Chênes er Baobabs, notamment Alain Bréant et Daouda Tallet l'association Chênes et baobabs s'est proposée pour héberger les artistes puisqu'elle a fondé un centre international d'accueil, situé dans la région de naissance de Léopold Sédar Senghor (Joal se situe à une quarantaine de kilomètres du Centre International d'Accueil et de Formation).

Le projet était lancé !

Le Sénégal et Léopold Sédar Senghor.

Les liens privilégiés entre la France et le Sénégal s'incarnent sans conteste dans la personnalité de Léopold Sédar Senghor. Il est en effet le premier africain agrégé de l'Université française. Le fait d'être le pionnier du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire ne l'a pas empêché d'être élu à l'Académie française en 1983, ni d'être l'un des co-fondateurs de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie.

Cet apôtre de la civilisation de l'Universel sera sujet à célébrations en 2006, à l'occasion du centenaire de sa naissance. Cet événement représente une grande fête pour le Sénégal. C'est pourquoi, nous avons souhaité nous aussi lui rendre hommage en choisissant son oeuvre comme point de départ de la réalisation de l'oeuvre.

La vocation humanitaire du projet culturel.

Sensibilisés au contexte artistique sénégalais, nous avons pour ambition d'agir en la matière, de façon transversale et complémentaire des initiatives existantes dans le milieu humanitaire ; la dimension culturelle du développement durable est, à notre sens, une donnée importante.

La dimension artistique de l'échange.

Du constat du dynamisme de la création artistique sénégalaise, est née la volonté de contribuer à faire travailler et à faire connaître des artistes.

Une résidence est un moment de création, mais aussi un temps de réflexion, au cours duquel l'artiste est pris en charge par l'organisme qui l'accueille. L'objectif est donc de mettre à disposition des artistes, des conditions favorables de travail.

La sculpture qui demeurera, comme témoin de la résidence sera un vecteur de monstration pour les artistes l'ayant réalisé.